Ces derniers jours, le Centre d’accès à l’information juridique (CAIJ) a fait connaître à SOQUIJ son intention de ne plus rendre disponible son produit de recherche juridique AZIMUT dans l’ensemble de son réseau de bibliothèques.

Ce retrait entre en vigueur aujourd’hui, le 1er avril 2014.

Dois-je rappeler que tous les membres du Barreau du Québec déboursent une somme de près de 450 $ annuellement en cotisation obligatoire au CAIJ pour avoir accès à des produits d’information juridique tels que celui de SOQUIJ?

En clair, ce retrait d’AZIMUT des bibliothèques signifie que les membres du Barreau perdent un service sans pour autant voir le montant de leur cotisation au CAIJ diminuer! Au contraire, ils devront, dorénavant, et ce, obligatoirement, payer s’ils veulent consulter le produit phare de SOQUIJ.

Cette décision est d’autant plus déplorable qu’elle survient à quelques semaines du déploiement de notre nouvel environnement de recherche, qui répond plus que jamais aux besoins de nos utilisateurs tout en garantissant une qualité et une exhaustivité des résultats de recherche.

En tant que membre du Barreau du Québec, j’attends du CAIJ qu’il m’offre, dans son réseau de bibliothèques, un accès à une très vaste gamme de produits d’information juridique. C’est la mission première du CAIJ et il bénéficie de moyens financiers importants pour ce faire.

Le produit de recherche juridique mis au point par SOQUIJ est un incontournable pour les professionnels du droit au Québec. La magistrature, les avocats, les professeurs d’université et les étudiants en droit en font usage quotidiennement et reconnaissent sa valeur.

SOQUIJ, comme société d’État responsable de la réception, du traitement et de la diffusion de l’ensemble des décisions rendues au Québec, agit en qualité de gardienne du patrimoine juridique du Québec depuis près de 40 ans. Je considère qu’il est impensable qu’AZIMUT et nos autres produits électroniques ne soient plus disponibles dans les bibliothèques du réseau du CAIJ.

À titre de président du conseil d’administration de SOQUIJ, je crois fermement qu’il existe des points de convergence entre notre mission et celle du CAIJ et que nous devons travailler davantage à l’établissement de synergies  pour l’atteinte d’une de nos valeurs communes, soit celle de l’accessibilité à l’information juridique pour les professionnels du droit.

Les membres du Barreau du Québec en seraient les grands gagnants.

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