L’éthique est un sujet à la mode. Nous invoquons souvent le concept. Mais le faisons-nous à juste titre ?
Certains ont tendance à confondre l’éthique avec la déontologie. L’éthique s’interroge sur l’impact de nos décisions sur les autres; nous recherchons le corridor des comportements acceptables. Une question éthique ne se répond généralement pas par un oui ou par un non. La déontologie est plus précise et technique; on énumère des normes minimales à respecter.
Plusieurs organisations qui vivent des problématiques de nature éthique ont tendance à adopter rapidement, souvent à la suite d’une crise, ce qu’elles pensent être un code d’éthique, alors qu’il s’agit plutôt d’un code de déontologie. Ce code prévoit des règles qui sont imposées aux membres de l’organisation. Cela n’est pas mauvais en soi, c’est même un minimum à avoir dans les organisations. Malheureusement, ces règles sont souvent respectées uniquement par crainte des conséquences négatives de leur non-respect plutôt que par adhésion à des valeurs collectives porteuses pour l’ensemble de l’organisation. Au surplus, ces règles strictes obligent les organisations à mettre sur pied des systèmes de contrôle qui peuvent être coûteux et complexes. Enfin, ces règles laissent peu de marge de manoeuvre aux décideurs lorsque les circonstances le demanderaient.
À long terme, il est préférable d’adopter une approche qui privilégie l’adoption par les membres de l’organisation de grandes valeurs ou principes éthiques qui supporteront l’action. Ces derniers ayant participé à l’élaboration des principes, l’adhésion s’en trouvera facilitée. En effet, nous sommes davantage portés à respecter des normativités où nous avons pu jouer un rôle dans leur élaboration. Le système de contrôle peut alors être moins imposant et, de ce fait, moins coûteux et plus flexible. Également, l’adoption de grands principes permet plus facilement de tenir compte des circonstances et des exceptions. Dans ce dernier scénario, on peut alors véritablement parler d’une démarche éthique.
Excellent. Facile à comprendre. Accessible.
J’ai été congédié d’une façon « sauvage« sans aucun préavis et pour des motifs non-justifiés, cependant compte tenu que je n’avais travaillé encore plus de 2 ans, je ne peux m’adressé à la Commission des normes du travail pour contester ce congédiement sans raison valable. Parmi les motifs présenter par l’employeur, l’on mentionne, entres autres, que je n’aurais pas respecter les règles d’éthiques et de déontologies dans le cadre de mon travail comme intervenant dans le milieu. Officiellement, cet employeur n’avait, au moment de mon congédiement, aucun Code d’Éthique ou Code de Déontologie. Donc, comment cet employeur pouvait-il m’accuser relativement aux non-respect des règles d’éthiques et de déontologies! Posez la question, c’est y répondre. Note: Suite à la lecture, par le directeur, de ma lettre de congédiement, et ce sans avoir la possibilité de me défendre, celui-ci a insisté, de façon claire et directe, sur le fait que j’avais eu des problèmes personnels et que j’en n’avais pas parlé à la direction, d’où les reproches et le motif (non-mentionné dans la lettre) ultime de mon congédiement! À ce titre (informations nébuleuses) et des circonstances précipitées du congédiement, j’aimerais, comme travailleur, connaître mes recours légaux possible afin de pouvoir retrouver ma dignité personnelle et permettre avant tout de rétablir ma réputation professionnelle »salie » par ce congédiement préjudiciable. Merci à tous et à toutes de votre aide.