Bien que la violence soit proscrite en milieu de travail, elle peut constituer un risque relié aux activités de l’employeur. Analysons quelques cas jurisprudentiels.
Aujourd’hui, le 28 avril, est non seulement la Journée mondiale de la sécurité et de la santé du travail, mais également la Journée internationale de commémorations des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail. Parlons-en!
Un événement violent survenant sur les lieux du travail peut parfois entraîner un accident du travail même s’il n’est pas toujours le fait de collègues, de supérieurs ou de la clientèle.
Le drame de la garderie à Laval peut entraîner des choix à faire pour l’indemnisation des victimes et de leurs proches en raison des particularités de chaque régime en cause, soit celui de la Loi sur l’assurance automobile (LAA), celui de la Loi visant à aider les personnes victimes d’infractions criminelles et à favoriser leur rétablissement (LAPVIC) ou, enfin, celui de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP).
La Cour supérieure s’est notamment appuyée sur les obligations de l’employeur en matière de violence physique ou psychologique pour rendre une ordonnance d’injonction permanente en vue de protéger une employée du comportement violent de son fils.
Avec le retour des «partys de bureau», nous proposons une revue des décisions récentes rendues en droit du travail en lien avec des incidents survenus dans le cadre de festivités.
La CNESST devait rembourser au travailleur le cannabis lui ayant été prescrit par le professionnel de la santé qui a charge, le BEM n’ayant jamais rendu d’avis à l’égard de ce traitement malgré la demande qui lui avait été faite.
Une travailleuse cherche à déposer en preuve une conversation entre sa gestionnaire et une conseillère en relations du travail qu’elle a captée à leur insu avec son téléphone.