1990. Pour appuyer le lancement de sa signature d’entreprise La mémoire… du Droit, SOQUIJ a produit une vidéo mettant en vedette de grandes pointures du théâtre québécois.
Duel au 2400, rue Bauds est un courtroom drama classique, au suspense appuyé d’une musique de circonstance. L’intrigue oppose un «jeune loup» qui se laisse convaincre des vertus de l’informatique, joué par Sylvain Guy, et un «lion du Barreau», incarné par Jean-Louis Millette, débattant d’une mesure d’injonction urgente devant le tribunal présidé par Monique Mercure.
La vidéo met évidemment en lumière les avantages des banques de données de jurisprudence : rapidité, exhaustivité, efficacité. Le rapport annuel 1989-1990 de SOQUIJ nous apprend que Duel au 2400, rue Bauds a remporté le prix du meilleur scénario lors de la compétition CORPOVISION 1990, où près de 120 films promotionnels d’entreprises étaient en compétition.
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En route vers la cour, l’avocat incarné par Sylvain Guy passe sa commande de jugement au Service du texte intégral.
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À la lumière d’un arrêt récent, Monique Mercure rend sa décision.
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Jean-Louis Millette, «lion du Barreau», en conférence téléphonique avec son client.
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Élise Bertrand, avocate branchée.
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Avant les disques durs, les banques de données de SOQUIJ roulaient sur des ordinateurs fonctionnant avec des bandes magnétiques.
Les temps ont bien changé, non?
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Diplômée en droit, Geneviève Gélinas est conseillère Web et médias sociaux à SOQUIJ, où elle fut d'abord conseiller juridique. À compter de 1997, elle a été chargée de différents projets Web, notamment les Bulletins juridiques et La Dépêche. En 2002, elle s'est jointe à l'équipe Communications et marketing et assouvit à temps plein sa passion pour Internet. Elle administre le blogue de SOQUIJ ainsi que ses comptes Facebook, X (Twitter), Linkedin et Instagram.
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Donc, finalement, la juge connaissait déjà la décision de la Cour suprême et le bon travail de l’avocat (recherche et dépôt de la décision) n’a rien apporté à sa cause…
Disons que le scénario n’était pas tout à fait au point.
Quand même drôle ce vidéo tourné comme si on était dans un univers futuriste de science fiction des années cinquantes.
Merci du partage.
Merci pour votre commentaire. J’aime croire que le cadre final sous-entend que la juge utilisait aussi les banques pour se tenir au courant des développements les plus récents :^).
Bien que je félicite l’initiative du vidéo pour souligner le passage du droit, je suis plutôt d’accord avec le commentaire de Me Lacoste car il me semble que le scénario aurait été plus efficace sans remonter au milieu du siècle dernier.
Il accuse un décalage certain avec l’univers des bureaux d’avocats en 2016. La description de ce type de procureur maniéré baptisé «lion du barreau» ne reflète en rien la réalité d’aujourd’hui et même d’il y a 40 ans! Aussi, les procureurs font dos à la juge quand il plaide ce qui est contraire à la réalité tant à cette époque qu’aujourd’hui.
Le dit « jeune loup » ne semblait pas avoir trouvé la décision de la Cour d’appel et par la suite celle de la Cour suprême avant la pause du dîner!
Ne lui aurait-il pas fallu faire cette recherche avant même de soumettre sa demande d’injonction?
Quoiqu’il en soit, votre réponse semble déplacer le fardeau de la réussite du recours sur le juge. Or, on ne peut s’attendre à ce qu’un juge soit à jour sur toutes les questions qui peuvent lui être soumises d’où l’importance pour les avocats de bien faire leur recherches et d’utiliser les banques de données pour être efficace.
Enfin, il me semble que le coût pour réaliser ce video (notamment ceux des acteurs choisis) dépasse largement l’effet ou l’apport de celui-ci.