L’expression faire affaires, bien qu’elle se révèle pratique quand vient le temps de décrire les activités d’un commerce ou d’une entreprise, n’est cependant pas conforme à la syntaxe française.

Exemples:

L’assurée, 5692-6633 Canada inc., faisant affaires sous le nom de Disco G.R., exploitait une discothèque mobile. En février 1992, Mannox inc., entreprise faisant affaires dans le domaine de la prospection minière (…). Depuis cinq ans, cette compagnie québécoise fait affaires en Chine et en Indonésie. Son employeur, un dépanneur, fait affaires à Granby.

Suivant le contexte, on verra à remplacer l’expression «faire affaires» par un mot ou une tournure plus conforme à l’usage.

Exemples:

La société intimée, établie sous le nom de (…). L’entreprise en question exerce ses activités dans le domaine de la prospection minière (…). Son employeur, un dépanneur, est installé à Granby. Cette compagnie québécoise, présente en Chine (…) ou Cette compagnie québécoise fait des affaires en Chine (…).

Dans ce dernier contexte, l’expression faire des affaires est tout à fait correcte puisqu’elle signifie «entretenir des relations commerciales». D’autre part, l’expression faire affaire avec signifie «traiter avec, passer un contrat avec, conclure (une affaire, un marché) avec une ou des personnes en particulier», qu’elles soient physiques ou morales.

Exemples:

Ils ont fait affaire avec un arpenteur-géomètre. L’employeur faisait affaire avec une banque étrangère. ou bien L’employeur faisait des affaires avec une banque étrangère.

Enfin, il faut noter que l’on écrit «faire des affaires avec» mais «faire affaire avec» (singulier).

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