Le mot «aviseur» n'existe pas en français. Il s'agit d'un barbarisme, c'est-à-dire, nous dit le Robert, d'une faute grossière de langage, d'un mot forgé, ici sous l'influence de l'anglais advisor.  Advisor se traduit en bon français par conseiller ou conseil. Ainsi, un «comité aviseur» est en fait un comité-conseil. 

De même, on fera mieux de parler d'un avocat-conseil ou d'un conseiller juridique plutôt que d'un «aviseur légal», terme qui constitue d'ailleurs un double anglicisme puisque, en français, le mot légal n'a pas tous les sens que prend son équivalent anglais mais nous traitons de cela dans une autre chronique.

Notons enfin que le verbe anglais to advise se traduit par «donner des conseils, conseiller», sens que n'a pas le verbe français aviser, qui signifie notamment «avertir quelqu'un de quelque chose par un avis».